Pourquoi ma startup a échoué ?
Aujourd’hui je suis très heureux de recevoir Max des Frères Codeurs pour cet Article invité ! Merci à lui de continuer la danse avec cette excellente lecture sur l’entrepeunariat.
Je m’appelle Maxime, aussi connu sous le pseudonyme Max des Frères Codeurs. J’anime une chaîne YouTube du même nom, je travaille actuellement dans le domaine du web et du mobile, et je suis initialement ingénieur en systèmes embarqués.
Été 2018. Je flâne dans la maison de campagne de mes parents avec mon frère Alexandre, j’ai alors 24 ans et lui 23. Je le rejoins dans le jardin et lui dis : “Bon Alex, j’ai une idée de projet, ça me semble vraiment pas mal, on peut en discuter ?” C’est aussi simplement qu’a débuté notre aventure entrepreneuriale.
Dans cet article je ne m’étalerai pas outre mesure sur le business de la startup en lui-même. Mais plutôt sur ce qui nous a amenés à créer une entreprise en premier lieu. Construire un produit ainsi qu’une équipe, puis échouer et clôturer notre plateforme 2 ans plus tard.
Je vous préviens par avance : le mot “échec” et son champ lexical seront à l’honneur dans ces quelques lignes. Gardez à l’esprit que l’échec est bien plus souvent une marche qu’un cul-de-sac, dénué de toute honte, et qui plus est un évènement habituel dans l’univers des startups.
J’ai cofondé en 2018 une plateforme de financement participatif pour les créateurs de contenu, dont j’ai été le président pendant 2 ans, et qui a accueilli au total plus de 4000 utilisateurs et généré 20000 dons pour les créateurs de contenu.
Vous vous en doutez, cela n’a pas suffi sinon je ne serai pas en train d’écrire un article nommé : “Pourquoi ma startup a échoué ?”.
Je ne suis pas schizophrène à ce point. Je préférerais vous raconter une success story plutôt qu’une failure story, mais croyez-moi il y a bien plus à tirer d’un échec. Si tenté qu’on est capable de prendre de la hauteur pour en comprendre les ressorts. Plutôt que de se mettre en PLS dans un coin.
Pourquoi j’ai créé une startup alors que j’étais bien au chaud dans mon CDI ?
Avant de passer aux raisons de l’échec de notre startup, il est nécessaire de contextualiser un peu. On aime toujours lire des histoires (j’ai failli écrire “de belles histoires”, mais dans notre cas n’exagérons pas).
En 2018, je travaillais donc en tant qu’ingénieur en systèmes embarqués au sein d’une startup française dans l’autopartage (là encore je vous laisse regarder la définition). Le boulot était passionnant, l’équipe de cent personnes géniale, et le salaire confortable. Je n’avais rien à reprocher à qui que ce soit et j’étais très bien intégré dans la boîte.
Pourquoi quitter une telle situation (pauvre fou), me direz-vous ?
La flamme de l’entrepreneur.
Je n’ignore pas que cette expression est très galvaudée de nos jours, pourtant soyez sûr que c’est ce que j’ai toujours ressenti. Il s’agit surtout d’un trait de personnalité qui nous attire irrésistiblement vers l’inconnu, ou en tous cas qui nous pousse vers des objectifs supérieurs à un train de vie classique.
J’ai toujours dit : “Je serai millionnaire avant mes 30 ans”. Bon, j’en ai aujourd’hui 27 ans, la date limite approche, il serait temps de se bouger le cul, excusez-moi l’expression.
Il y a également eu une part indéniable de contexte : pas d’enfants à charge, équipe des cofondateurs déjà trouvée, compétences techniques présentes pour réaliser le prototype, allocations chômage disponibles, etc.
C’est pourquoi ceux qui vous disent : “Qui ne tente rien n’a rien !” ou “Allez sors de ta zone de confort, monte-la ta startup !”, ça n’est clairement pas aussi simple que ça. C’est même immensément dur de réussir un projet de startup. Prenez donc le temps de la réflexion plutôt deux fois qu’une. Les success story ne vous le diront pas, mais elles sont quasiment toujours précédées par de nombreux échecs.
Les premiers pas de la startup et quelques résultats
Nous avons donc créé l’entreprise le 14 novembre 2018. J’ai quitté ma précédente entreprise en février 2019 (rupture conventionnelle). Notre plateforme a été lancée le 20 mars 2019.
Nous étions alors une équipe de 5 personnes : mon frère (CTO), le troisième cofondateur (DevOps), un ingénieur (développement mobile), un stagiaire (marketing-communication). Et moi-même bien sûr, CEO, c’est-à-dire celui qui gère l’administratif, les finances, la stratégie, l’équipe, les contacts, etc.
Ah dans une petite startup qui commence, il vaut mieux avoir les nerfs solides au départ quand on dirige : on est vraiment l’homme à tout faire (la compta et l’administratif en France, quel plaisir).
C’est donc avec une grande fierté que le 20 mars 2019, nous lançons officiellement notre plateforme de soutien aux créateurs de contenu.
Pour vous donner une idée, le concept se rapproche de celui de Tipeee, avec un système innovant et différent.
Techniquement, tout se passe correctement. Si l’on oublie qu’au bout de trois jours, un dimanche matin, Luc (le troisième cofondateur) a inversé les bases de données de production et de préproduction, il n’y a pas eu d’autres incidents majeurs.
Les premiers résultats sont lents, mais pas inexistants.
Nous dépassons les 400 utilisateurs au bout de 4 mois, et les 1000 après 6 mois. À base de campagne d’emails, de messages privés envers les créateurs de contenu et de publications sponsorisées sur les réseaux sociaux, nous accrochons une partie de la cible potentielle.
Comme toute bonne startup qui se respecte, nous avions un prévisionnel avec les objectifs financiers (chiffre d’affaires) à atteindre.
À l’été 2019, je me suis vite rendu compte que ça allait être complexe à respecter. J’aurai l’occasion de revenir sur ce point, mais notre business model s’avérait très fragile : nous prenions des commissions sur des dons à très faible montant, il en fallait des dizaines voire des centaines de milliers chaque mois pour être financièrement à l’équilibre.
L’argent fond comme neige au soleil…
Dans l’univers des startups, “l’argent c’est le nerf de la guerre”.
Vous entendrez souvent cette phrase… et elle est totalement vraie. Une startup sans argent c’est comme une voiture sans essence, ça ne va pas bien loin. Une startup sans financement, ça meurt doucement en silence. Ce fut notre cas.
J’ai vite compris quelques mois après le lancement que faire vivre une startup ça coûte cher. C’est ce qu’on appelle le cash burn : la somme d’argent qui est dépensée tous les mois, indépendamment du fait que l’activité génère ou non de la trésorerie.
Entre les ressources humaines, le loyer des locaux et les frais d’infrastructure logicielle, c’est presque 10k€ qui s’envolaient tous les mois. Une augmentation de capital de 25k€ ainsi qu’un prêt à hauteur de 40k€ nous ont permis de tenir un certain temps, mais nous avons rapidement dû nous séparer d’un ingénieur et quitter les locaux pour revenir travailler depuis nos domiciles respectifs.
Malheureusement, les résultats ne correspondaient pas au prévisionnel financier.
Malgré les 3000 utilisateurs présents sur la plateforme après 6 mois d’activité, et environ 14000 dons générés alors pour les créateurs de contenu, notre chiffre d’affaires demeurait quasi nul.
Il s’est avéré que notre business model était très complexe à stabiliser, car la majorité des dons effectués étaient de quelques dizaines de centimes. Et notre commission sur ceux-ci (notre seule source de revenus) montait au maximum à 10%. Vous avez beau générer 14000 dons : 14000 x 0.10€, ça ne fait toujours que 1400€.
Savoir dire stop ?
Qu’avons-nous fait alors que la santé financière de notre startup semblait plus que jamais en danger ?
Début 2020, nous avons réduit au maximum les dépenses jusqu’à n’avoir que quelques centaines d’euros de cash burn (principalement les frais d’infrastructure logicielle). Entre temps nous avions lancé la chaîne YouTube Les Frères Codeurs ainsi que nos services de freelance en développement informatique.
Il y a tout de même eu un sursaut à l’été 2020 : un de nos principaux concurrents était mis à mal et nous avions l’occasion de récupérer un grand nombre d’utilisateurs. Nous avons alors simplifié grandement notre plateforme et proposé une nouvelle version, avec une petite lueur d’espoir.
Le sursaut fut bref et sans réel impact.
Un peu comme une tentative désespérée de sauver ce à quoi nous avions consacré nos vies sur les 18 derniers mois. C’est à ce jour le dernier effort de travail que nous avons fourni pour la startup. Il est toujours difficile de dire : “Stop, on arrête là, passons à autre chose.”
La lucidité est complexe à saisir quand l’émotionnel rentre en jeu.
Nous avons finalement décidé de clôturer la plateforme de financement participatif en janvier 2021. Celle-ci était au point mort malgré 4000 utilisateurs et nous n’avions plus les ressources ni l’envie pour prolonger l’aventure. Dans le même temps, nous avions démarré plusieurs nouveaux projets en parallèle sur lesquels nous voulions nous consacrer à 100%. Le 15 février 2021, un message a été envoyé à tous les utilisateurs de notre plateforme pour annoncer la fermeture définitive.
Voici concrètement pourquoi la startup a échoué
- Nous n’avions pas testé notre idée en conditions réelles.
Quelque soit l’idée ou le concept d’une future startup, il faut toujours se confronter au marché (sous forme de prototype, de pré lancement, etc.) avant d’injecter des dizaines de milliers d’euros dans le projet.
Bien sûr nous avions soumis l’idée à notre entourage, mais on s’est aperçu un peu tard qu’il s’agit là du pire indicateur (dans la plupart des cas) : pas d’objectivité, peu d’expérience entrepreneuriale et pas d’expertise du monde de la tech.
Le seul vrai indicateur reste le marché, et il existe des moyens peu onéreux pour valider la pertinence d’une idée avant de se jeter corps et âmes dans l’aventure. Nous n’avons évidemment pas appliqué ce conseil à l’époque, nous fiant davantage à notre intuition et aux retours de nos entourages respectifs.
- Nous avons embauché trop rapidement.
Nous avons embauché un ingénieur (qui était également mon meilleur ami) pour gérer la création de l’application mobile accolée à notre plateforme.
Évidemment ce fut un vrai plaisir de travailler avec lui pendant 6 mois dans un univers startup, mais ça n’enlève en rien que financièrement, cela était une grave erreur : nous n’avions pas besoin d’une application mobile. Et certainement pas au lancement. Cette décision a coûté beaucoup de temps et d’argent.
- Nous avons sous-estimé un concurrent primordial.
Entre la naissance du projet à l’été 2018 et le lancement au printemps 2019, un concurrent direct a fortement émergé. Nous avions largement sous-estimé son potentiel et cela a été un coup dur pour nous.
Si vous oubliez certaines variables dans l’environnement de votre startup, il se pourrait bien qu’un jour ou l’autre vous rencontriez de mauvaises surprises. Dans l’optique d’éviter ce type de désagrément, une veille concurrentielle est toujours la bienvenue. Ainsi qu’une lucidité et une stratégie vis-à-vis de vos concurrents.
- Les compétences de marketing et de communication ont manqué.
Oui, nous étions avant tout des développeurs, des gars de la tech. Bien que j’ai endossé pendant deux ans le rôle de directeur marketing, ce n’était pas ma spécialité initiale. Deux stagiaires se sont succédé pour m’assister dans cette tâche, mais évidemment je n’attendais pas d’eux qu’ils révolutionnent la communication de la startup.
Aujourd’hui avec le recul, je considère que nous avons tout de même accompli du bon boulot dans ce domaine, mais un vrai professionnel aurait certainement été très bénéfique. Nous manquions de trésorerie pour cela, tout comme pour le financement de campagnes publicitaires conséquentes.
- Notre idée était trop “innovante”.
Ce n’est pas pour se la péter quand j’emploie ce terme-là.
C’est pour bien vous faire comprendre la chose suivante : plus une idée est novatrice, plus il faudra mettre en place une “pédagogie” pour l’expliquer à votre cible. Un concept très innovant pourra être incompris par le marché et donc faire un bide. Je ne m’étalerai pas sur pourquoi notre plateforme possédait une approche très innovante, mais croyez-moi, ce qui paraissait évident pour nous ne l’était pas nécessairement pour nos futurs utilisateurs, et cela nous a desservi.
- Notre business model était fragile.
Comme nous l’avons vu précédemment, notre business model nécessitait un nombre immense de donations aux créateurs de contenu pour être viable.
Il n’était pas non plus délirant si la plateforme rencontrait le succès, mais sous les 100k utilisateurs, impossible de trouver un équilibre financier. C’est une bonne chose d’imaginer le business model sur le long terme, mais vérifiez déjà qu’il peut fonctionner sur le moyen terme. Rien ne vous garantit que les choses vont se passer comme prévu, bien au contraire. Mettez donc votre modèle économique (utilisons le terme français pour une fois) à l’épreuve du worst case scenario.
- Nous n’avions pas l’expérience nécessaire pour réussir un tel projet.
On pourrait appeler cela le syndrome du primo-entrepreneur (primo-entrepreneur = entrepreneur qui crée une société pour la première fois). Avoir des étoiles plein les yeux, une confiance aveugle en son projet, sans chercher à comprendre ce qu’il se passe derrière les œillères.
Objectivement, nous n’avions pas les compétences et l’expérience nécessaires pour réussir ce projet de startup.
Malheureusement c’est une chose que l’on ne réalise qu’après avoir échoué. De l’idée d’un projet à la réussite financière d’une startup, il y a des millions de rouages qui sont difficiles à appréhender, surtout pour des jeunes de 23 et 24 ans. Bien sûr on entendra toujours parler de l’exception et de la success story, mais pour une licorne de la tech, combien de startups sombrent ? Vous n’entendrez jamais parler d’elles.
Si on met la chance de côté, réussir une startup est un défi herculéen. Tiens, ce ne serait pas pour ça que les business angels sont toujours frileux à l’idée d’investir sur des primo-entrepreneurs ?
Est-ce que je regrette d’avoir monté une startup ?
Évidemment : NON.
Je ne regrette absolument pas de m’être lancé dans cette aventure et de m’être planté monumentalement. C’est simple : ces deux années m’ont plus appris que tout le reste de ma vie. Je ne pourrai même pas lister tout ce que j’ai dû développer en termes de compétences pour faire face aux innombrables situations liées à la vie d’une startup.
Bien sûr, je pourrai me dire : “Tiens, je n’aurais pas dû faire ça comme ça, je n’aurais pas dû embaucher cette personne, on n’aurait pas dû créer cette fonctionnalité, etc.”
Effectivement, certains choix étaient juste mauvais. Mais avec les connaissances que j’avais à l’époque, je ne pouvais clairement pas faire mieux. Ne serait-ce pas stupide de regretter une chose pour laquelle on a donné le maximum dans les circonstances données ?
Allez, le seul regret que je pourrai évoquer est d’avoir fait perdre 25k€ à mes parents qui nous ont accordé leur confiance depuis le début. Disons qu’ils ont payé une formation accélérée à leurs enfants, mais une vraie cette fois-ci, la formation de la vie (je m’arrête là pour éviter de tomber dans les travers du développement personnel, tu connais).
Pour finir, je souhaiterai remercier Mehdi (Je Suis Un Dev) pour m’avoir permis de partager l’histoire de ma startup avec le plus grand nombre.
J’espère sincèrement que les leçons que j’ai tirées de mon échec pourront être profitables à d’autres.
Bien sûr, je ne prétends pas détenir la vérité absolue à travers cet article et je ne veux pas me positionner en donneur de leçons. Vous disposez simplement de mon point de vue, et des conseils que je donnerais à quelqu’un si demain il souhaitait se lancer dans la création d’une startup.
Les échecs font partie de la vie, et même si certains sont difficiles à encaisser, c’est en les analysant avec justesse qu’on grandit de façon exponentielle.
Merci pour ce partage autant courageux que précieux, Maxime! Tu pourrais presque en sortir un cours sur ta chaîne, mais j’ai le sentiment qu’en fait c’est des trucs à vivre pour les comprendre et les appréhender vraiment. Comme dans tout bon RPG, faut se battre pour monter en xp et en level, quoi.. Peut être un jour repartiras-tu au combat!
Super article ! Néanmoins le mot « desservi » à été mal utilisé il me semble. Il veut dire « au service de… » pas son contraire comme semble l’indiquer son emploie dans l’article sur la partie parlant de l’innovation.
Pas de souci avec le mot desservir ici. C’est la version transitive du verbe qui signifie « nuire ». 😉
@Julien Meunier : Non => https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/desservir/24646
C est marrant parce que autant tu parles d’echecs, autant je vois beaucoup de choses positives dans cet article. Ca change de lire autre chose qu’une success story, ça mettra du baume au coeur à ceux qui ont vécu la même chose que vous et qui ne lisent que ceux qui réussissent sur les réseaux sociaux. Merci pour ce partage 🙂
C’est un beau partage d’expérience.
Peut être qu’il aurait fallut apprendre des erreurs des autres avant de se lancer (il suffit d’ouvrir youtube et chercher les erreurs communes des entrepreneurs).
Mais bon, vous l’avez fait ! Sans regret, Bravo.
Toujours enrichissant de voir une bande de trous du cul atterrir pour de bon. Votre génération qui croit tout savoir sur tout, élevée dans la pure société de consommation par des boomers macronistes adore l’illusion. Le réveil est malheureusement brutal et douloureux. À se prendre pour Steeve Job avec des colliers à perles vous finirez à faire des blowjobs ;). J’ai bien ri avec ce site qui veut se la jouer partage d’expérience à la HackerNews…ce monde ne mérite que le mépris.
@StartTopper : j’ai pas trouvé ton commentaire sympa :/ voire irrespectueux envers ces personnes qui ont osé tenter l’aventure.
C’est facile de rester derrière son écran et critiquer les autres sur leurs erreurs.
De toute façon, je pense que tout le monde s’en fou de ton commentaire rabat-joie qui n’est pas constructif et méprisant.
Aller, retourne jouer à World of Warcraft et taper du nain dans ta Vallée de Strangleronce … petit péon va.
Thomas?
@Arthur Bonne référence aha j’ai ris
Salut, merci pour ce retour d’expérience.
Je ne me suis jamais trop penché sur le monde de l’entrepreneuriat mais ça me fascine quand même.
Ca aurait été chouette d’expliciter cet aspect :
» il existe des moyens peu onéreux pour valider la pertinence d’une idée avant de se jeter corps et âmes dans l’aventure »
Bonjour,
Quelqu’un connaît le titre du film sur l’affiche en arrière plan dans la photo de groupe?
Les guerriers du bronx 2
@rachids il a présenté ces idées pour tester son idée dans le podcast de Dévloppeur libre. Le titre c’est « Devenir entrepreneur après une école d’ingénieurs – avec Maxime des Frères Codeurs ». Il en parle à la minute 33.
https://open.spotify.com/episode/3W1WgWocBpQPOyMwzD6HCV?si=f9ac885579294e0a