Ton syndrome de l’imposteur est un formidable outil
Ton syndrome de l’imposteur est un formidable outil pour ta carrière. Savoir l’exploiter correctement est décisif. Tu veux t’en débarrasser ? C’est la mauvaise stratégie. Il faut le comprendre, le contrôler et l’utiliser à ton avantage.
L’imposture
Nous sommes en 2011 et ça fait plusieurs jours que j’ai commencé mon premier travail.
Je suis un dev. Une entreprise me paye un salaire via un contrat de travail indéterminé pour produire du code. Putain, c’est incroyable ce qui se passe.
C’est bizarre d’atteindre enfin un but quand on passe autant de temps à s’y préparer. Tout cet apprentissage a enfin payé ! J’étais clairement sur un petit nuage et j’en prenais plein les yeux.
Mais très vite, le rêve tourna au cauchemar.
La différence entre ma préparation et l’exigeante réalité d’un vrai poste est brutale. Je rentrais dans une violente zone de turbulence. J’étais pas sûr de pouvoir m’accrocher jusqu’au bout.
Deux choses me faisaient complètement halluciner en particulier.
- La quantité de choses que je suis censé maitriser est absurde.
Les langages, les frameworks, les librairies, les bonnes pratiques, les design patterns, l’outil de versioning, les gestionnaires de dépendance, l’optimisation, la sécurité, les protocoles webs, le fonctionnement des serveurs et j’en passe. Et attention, y’a des pièges partout, c’est la guerre !
Entre faire mon petit projet à la maison et déployer une application professionnelle pour un client, il y a un monde. Un monde que tout le monde maitrise. Tout le monde sauf moi.
- Le niveau des développeurs autour de moi est absurde.
Non seulement ce sont des dieux -en absolument tout- mais ils le font à une vitesse affolante. Je me souviens distinctement observer un collègue régler un de mes problèmes sur mon poste. Je regardais l’écran, et dans ma tête je me disais « bordel c’est pas possible, on est pas fait pareil ».
Soit ce mec est une machine, soit c’est moi le problème.
Et tout ça cumulé, après plusieurs semaines à essayer de suivre la cadence, j’étais au bout de ma vie. Un malaise a commencé à s’installer. Une petite voix a fait son apparition. Elle posait toujours la même question.
Tu crois vraiment que ce métier est fait pour toi ?
De quoi on parle ?
Du syndrome de l’imposteur. C’est pas très original. Ça concerne 70% de la population.
Le sentiment de ne pas être à sa place. De ne pas mériter sa position et ses responsabilités. De ne pas être à la hauteur des compétences du travail qu’on doit faire.
Et ça, peu importe que ça soit objectivement vrai ou non.
Et si on parle de ça aujourd’hui c’est parce que les développeurs sont particulièrement atteints. Les métiers complexes sont le parfait terreau.
Ce syndrome est considéré comme quelque chose de très négatif. Comme une maladie. Une terrible malédiction qui va te pulvériser sans sommation.
Je suis pas d’accord. Tu pourras jamais totalement t’en débarrasser. Et j’irai même jusqu’à dire que ça serait contre-productif.
Tes mots sur tes maux
La première chose à faire, c’est de comprendre ce qui t’arrive. Mettre tes mots sur tes maux est indispensable. Comprendre qu’il s’agit d’un mécanisme psychologique. Si ça se passe dans ta tête, ça veut dire que dans une certaine mesure, c’est contrôlable.
Pour ce faire, il y a plusieurs choses à intégrer.
- Tu ne sais pas tout, les autres non plus, y’a aucun problème avec ça.
C’est un peu central donc j’en parle tout de suite. David Whittaker est connu pour ses réflexions autour du sujet. Notamment avec cette talk que je te conseille fortement. Il a fait une comparaison entre ta perception et la réalité des choses.
C’est juste parfait comme schéma.
Pas grand-chose à ajouter là-dessus. T’es persuadé que tout le monde en sait plus que toi alors que c’est faux. Bien avoir ça en tête va relativiser tes attentes envers toi et les autres.
- Être un « bon » développeur est très relatif
Aux fondations de ton syndrome se trouve ta définition de la compétence.
Ta définition de ce que c’est : être un bon. Et cette partie devient vite complexe. Car selon ton contexte (une entreprise par exemple), ta définition de « compétent » va être très différente. Également, selon ton profil, ta façon de réagir au syndrome va aussi être différente.
Le docteur Valerie Young, experte en syndrome de l’imposteur depuis 30 ans (je te jure j’invente rien) parle de cinq profils différents. Tu trouveras un résumé de ces profils ici.
Savoir quel est ton profil va immédiatement t’aider à relativiser les choses. Il faut que tu le saches pour une seule raison : comprendre ta façon de fonctionner face au syndrome. Plus tu en sait, plus tu pourra en prendre le contrôle.
- Se comparer aux autres est une perte de temps.
Tu pourras prétendre être qui tu veux, avec le niveau de compétences que tu crois, je te promets, ya quelqu’un meilleur que toi. Dans ces conditions, regarder en permanence où en est le voisin, c’est pas seulement malsain. C’est de l’auto-destruction.
Par contre, se comparer à soi-même est vital. La clef c’est d’avoir une façon de penser tournée vers l’amélioration continue. Ton seul niveau de référence étant le tien. Le toi du passé.
Et pour réussir à adopter cette façon de penser et passer à l’action, il suffit de pas grand-chose.
Révélation
Après plusieurs semaines à mon premier travail, j’avais produit plus de sueurs que de code.
Je m’attendais pas à être complètement opérationnel du jour au lendemain. Mais l’écart de niveau me semblait insurmontable.
Malgré ma lecture du livre « Coder proprement » reçu de la part du lead tech (voir l’article sur les bouquins pour dev) je n’étais pas à la hauteur du niveau général. Les crises de panique allaient en s’intensifiant. Il fallait que je trouve une solution. Vite.
Il est 16h30, je viens de passer une énième journée coincé sur un bug. J’ai pas encore osé demander de l’aide. Finalement, je me décide enfin à en parler à quelqu’un. Il était temps.
Pour une fois, à mon grand étonnement, mon problème donne du fil à retordre à mon collègue. Au lieu de faire de la magie noire à la vitesse lumière pour régler mon problème, il cherche.
Pour une fois, c’est un vrai problème.
Il passe de page en page sur Google en m’expliquant qu’une grosse partie du travail c’est de faire le tri de « la daube » qu’on trouve. Il copie/colle alors un bout de code, le modifie pour le besoin et le teste. Ça marche !
Une partie de la solution est totalement obscure pour moi. Je lui demande donc de m’expliquer cette partie en particulier. Il m’a répondu quelque chose que je n’aurais jamais imaginé entendre de sa part.
« J’ai une vague idée, mais je ne suis pas exactement sûr de comment ça fonctionne derrière. On en reparle quand j’aurai regardé. »
J’avais enfin une preuve que mon collègue était un être humain. Cette phrase toute seule allait me détendre pour le reste de ma carrière. Mais ce qu’il a fait après était la véritable révélation pour moi.
Il a pris son portable, ouvert une application de prise de note et ajouté à une longue bullet list le sujet inconnu du jour.
« Tu peux pas tout savoir. Par contre, c’est bien de savoir ce que tu sais pas. »
Et sous les conseils de mon aîné, c’est le jour où j’ai commencé à prendre le contrôle.
Prendre le contrôle
Comprendre les mécanismes et abaisser tes projections sur les autres et toi-même est nécessaire. Ça va te rassurer. Mais seulement te rassurer ne règle pas ton problème.
Moi ce qui m’intéresse c’est régler ton problème.
Et le problème du syndrome de l’imposteur est complexe. Il touche beaucoup de gens différents. Des personnes extrêmement compétentes aux personnes qui commencent à peine à se lancer.
C’est la plupart du temps basé sur rien ou sur des choses futiles. Pour en prendre le contrôle, il faut trouver un moyen tangible de faire disparaitre ces ressentis basés sur rien.
L’une des manières les plus efficaces est ce fameux état des lieux papier. Certains l’appellent tableau de réussite ou même tableau des objectifs. On s’en fout du nom, tu l’appelles comme tu veux.
C’est une prise de notes régulières (numérique ou non) qui va te permettre de sortir des vagues sentiments et d’avoir la réalité en face. Globalement, tu l’organises comme tu veux ce document. C’est toi qui décides ce qui se trouve dessus.
Mais il y a quand même deux parties obligatoires.
- Ce que tu sais / ce que tu as réussi
Le syndrome de l’imposteur est très fort pour t’empêcher de prendre en compte tout ce que tu as déjà réussi. Faisons en sorte qu’il ne puisse plus les ignorer. À chaque fois que tu jettes un œil à ce papier tu vas lui rappeler.
Et cette partie seule pourrait être suffisante tellement ce syndrome est efficace pour te faire ignorer ce que tu fais de bien. Mais pour régler le problème sur le long terme, il en faut plus.
- Ce que tu veux apprendre
À l’image de mon collègue et de sa bullet list, il te faut une liste de choses à apprendre. Au lieu de te sentir mal et te dire que c’est inacceptable de pas savoir, tu vas simplement le noter ici pour plus tard.
Évidemment, tu notes pas tout, seulement ce qui te semble important à maitriser pour ton boulot actuel. Ton contexte. C’est quoi ta définition de la compétence en ce moment ?
A partir de maintenant, c’est fini les « peut-être », les « je crois » et les autres vagues sentiments basés sur rien. Maintenant, tu as un document concret qui va te suivre. Une preuve tangible de tes réussites. Une liste de la route qui te reste à parcourir.
Et on va utiliser ce document pour piéger le syndrome de l’imposteur à son propre jeu.
Plot twist
Le syndrome de l’imposteur est puissant car c’est un cercle vicieux. Autosuffisant. Laissez sans surveillance, il prend de l’ampleur. Il ne s’arrête jamais et ce mouvement perpétuel peut sembler insurmontable.
Et si il y avait un moyen de retourner la situation ? Et si on pouvait utiliser le syndrome de l’imposteur contre lui-même ?
Transformer le cercle vicieux en cercle vertueux.
C’est possible et c’est personnellement ce que je fais depuis longtemps. Pour ce faire, le changement doit d’abord être interne. Et ça fait du sens que la véritable solution soit interne, car, je le répète, ce syndrome est un mécanisme psychologique.
Il faut changer sa façon de voir les choses.
Quand je regarde la liste de chose que je dois apprendre, je vois ça comme une superbe opportunité de grandir. Pas une honte. Ce qui m’inquiète aujourd’hui, c’est quand cette liste est vide.
Quand je regarde la liste de mes réussites, mon syndrome perd ces arguments. Plus cette liste s’allonge moins je l’entend.
Cette façon de voir les choses fait fuir mes angoisses et génère de la motivation pour apprendre et découvrir. Et juste comme ça, je me suis créé mon moteur d’amélioration continue.
Mon cercle vertueux.
Je vais être honnête, réussir ce changement interne est plus facile à dire qu’à faire. À l’époque j’ai dû m’opérer seul. Ça a pris beaucoup de temps et j’ai fait beaucoup d’erreurs avant d’y arriver.
Pour accélérer le processus et t’éviter mes erreurs, je te conseille très fortement le livre : l’obstacle est le chemin. Cet incroyable petit bouquin te donne tous les outils pour retourner n’importe quel problème en opportunités. Étape par étape, de façon pragmatique et immédiatement applicable.
Il t’apprendra à gérer tes émotions face au syndrome, ce qui te permettra de faciliter l’action. L’action te permettra de retourner le problème contre lui-même. Enfin, il t’expliquera comment maintenir le cercle vertueux sur la durée.
Tu en sortiras changé. Prêt à affronter n’importe quelle épreuve. Le syndrome de l’imposteur n’est pas ton premier ni ton unique problème. Crois-moi, ce livre te servira dans tous les compartiments de ta vie.
La ritournelle
Durant la suite de ma carrière, en travaillant avec des ingénieurs de tous niveaux, je me suis rendu compte de quelque chose d’important. On a tendance à penser qu’il y’a des gens avec du talent et qu’il y’a les autres. C’est faux.
L’excellence nécessite forcément énormément de travail.
Il y a cinq ans, j’ai changé de boite et de langage de programmation principal. Je connaissais le Javascript et j’étais assez bon pour être opérationnel dessus. Mais après quelques discussions avec mes nouveaux collègues, j’étais en fait à la ramasse sur beaucoup de choses.
Au lieu de me mettre en boule et de me dire que j’étais nul, cette situation ma surmotivé pour passer à l’action.
Mon tableau de choses à apprendre étant bien plein, j’ai acheté rapidement un livre sur Javascript. Je me suis rendu compte que, en effet, j’avais des trous dans mes connaissances.
Ces trous j’étais entrain de les remplir grâce à ma motivation qui m’a poussé à l’action.
Après une semaine de lecture quotidienne, mon problème était résolu. J’avais rattrapé le niveau sur tous les concepts dont parlaient mes collègues. Ma confiance était revenue. Les résultats ont suivi.
De quoi remplit mon tableau de réussite.
Aujourd’hui. J’en suis arrivé à un point ou je change volontairement et régulièrement d’équipe/entreprise pour entretenir cette motivation. Entretenir cette amélioration continue.
Propulsé par une motivation sans fin.
J’exploite le syndrome de l’imposteur comme un outil pour passer à l’action. De l’énergie noire comme combustible. C’est lui qui fait de moi un meilleur développeur. Il est hors de question que je m’en débarrasse.
Épilogue
Ne perds pas ton temps à combattre le syndrome de l’imposteur. Utilise-le à ton avantage. Tu vas faire des erreurs et tu ne vas pas tout savoir. Ça devrait te motiver, pas t’angoisser. La course est sans fin et, au final, tu es ton seul adversaire.
J’ai cru que tu ne ferai jamais cet article 😀 J’ai l’impression d’être sorti du syndrome. J’ai encore énormément de choses à apprendre, mais je pense que mes connaissances sont suffisantes pour maintenant, et j’apprendrai sur le tas les connaissances dont j’aurai besoin demain. Il reviendra peut etre en temps voulu !
Un article qui aurait pu m’aider quand j’ai commencé. J’ai eu la chance de débuter ma carrière dans une grosse boite de la tech, ou mes principales missions était d’aller chez de client leur expliquer comment faire ce qu’ils souhaitent faire (mais sans rien toucher, et en facturant très cher). J’étais complètement perdu, mes collègues étaient tous des rock star de leur domaine avec 5, 10, voir 20 ans d’expériences. Même si j’ai eu le droit a un peu d’onboarding, j’ai très vite senti que je n’étais pas à la hauteur, que je n’étais pas à ma place.
Après des mois à lire doc sur doc, vidéo sur vidéo ça n’allait qu’a peine mieux. Finalement un jour je me suis rendu compte que ça ne servait à rien de se mettre autant la pression. Que si après plus de 6 mois j’étais toujours à faire mon job chez de nouveau client et que les retours de mon manager était plutôt bon c’est que je me mettais sans doute moi-même trop pression.
Finalement je retrouve bcp de chose que je fais qui sont dis dans ton article. Déjà je me suis rendu compte en effet que sur certaine problématique j’étais l’expert par rapport à mes collègues de 10 ans mes ainés. Ils sont tous à fait capable de comprendre mon domaine d’expertise et pourrai rattraper leur retard en quelque mois, mais ils ne peuvent pas se tenir à jour sur tout et son très a l’aise dans le fait de s’appuyer sur quelqu’un d’autre pour certaines problématiques/questions.
J’ai une liste de succès (C’est tous simplement mon CV, que je mets à jour très régulièrement, même si je ne recherche rien.) Le passage de certification (coté infra) m’a aussi permis de me dire qu’en fait j’avais de vraies connaissances
Et j’ai une liste (Video, doc, tuto) de chose que je souhaite/veux apprendre, après il faut savoir prioritiser les choses, ca c’est plus dur.
Oui, enfin, dans ton exemple, ton syndrome de l’imposteur, il est hyper léger …
( bon, il y a aussi des extrêmes, mais eux si ils osent faire leur CV et que ça atterri sur un bureau , c’est dû à leur entourage qui les poussent à fond. Mais si ils sont pris, ils ne répondront jamais croyant avoir été trop prétentieux sur le CV … )
Je trouve ça moyen d’utiliser ce terme pour des « blocages » aussi superflu …
Bonjour,
C’est moi ou le bouton pour activer le darkmode à disparu ?
@1pulsifdit : il a disparu.
Article super intéressant.
En fait, ça fait du bien de le lire car je pensais être seul au monde face à ce syndrome.
Du coup, de savoir que au moins une autre personne a du surmonter ce problème m’a déjà fait un bien fou.
Tu aurais du prendre des actions chez l’éditeur; je commande le livre de ce pas.
Merci à toi
P*tain…
Tu peux pas savoir a quel point ton article me fait du bien. Quoique, si en fait.
Toutes ces turpitudes de nouveau développeur, nottament l’impression que les autres sont des « dieux », et surtout, SURTOUT, la perpetuelle sensation de ne « bordel mais on est pas conçus pareil, c’est pas possible », je ne pensais pas que quelqu’un d’autre la ressentait.
Les emotions negatives qui en découlent sont assez devastatrices.
Merci pour ça et les conseils de bonne pratique.
Vraiment. Merci.
Tomber sur ce partage d’expérience alors que ça fait 2/3 semaines que je me fous une pression de cinglée à ne pas en dormir correctement la nuit (je ne vous parle des poches … non valises sous les yeux) ; vraiment, je retiens de ouf le “Tu peux pas tout savoir. Par contre, c’est bien de savoir ce que tu sais pas.”
Par ailleurs, la reconvertie que je suis n’avait pas pensé à faire la liste des moments où on on a progressé : ça m’apprendra beaucoup
Alors merci beaucoup, sincèrement 🙏🏾
PS : J’ai décidé de me spécialiser dans le front plutôt que de me plier aux exigences de stack tech’ exprimées par mes ex-employeurs et, surtout, des recruteurs qui viennent toquer à ma porte (LinkedIn, Indeed, APEC, par tél & co): En effet, ça génère un éparpillement couillon qui réduit, petit à petit, mes skills en perpétuel quête d’améliorations et de nouvelles connaissances.
Ainsi, pendant quelques temps, je vais avoir les moyens de compléter ma formation de départ et mes acquisitions en autodidacte par une formation complémentaire et du boulot perso : s’il y a des collègues pouvant partager des retours constructifs sur mes side-projects, je suis open.
Voilà pourquoi, je lie mon commentaire à mon Github : Merci d’avance à vous
Je confirme que garder une trace de ses réussites ou progression apporte un vrai plus pour se remotiver et resituer. ça peut paraître rien mais non dans les moments de doutes tu peux aller voir ta liste et avoir un rappel direct que tu à appris des choses (l’esprit à tendance à plus retenir le souvenir négatif que le positif malheureusement on fonctionne souvent comme ça) c’est donc une façon de forcer cette nature et un rappel que l’on ne stagne pas, une sorte de réservoir de résilience. Ne pas s’éparpiller aussi en effet comme tu le soulignes, une erreur que j’ai fait au départ en croyant pourvoir tout apprendre en même temps c’est très compliqué pour ne pas dire impossible… réduire le scope au minimum est un gros plus !
Hello.
Bon article pas spécialement réservé aux monde du développement logiciel en plus…
Certaines images ne s’affichent pas…